Spiritualité

L’Œuvre Saint-Augustin a pris ses racines à St-Maurice à l’ombre de l’Abbaye de Saint-Maurice grâce à l’initiative du chanoine Louis Cergneux, faisant partie lui-même de l’Ordre des chanoines réguliers de saint Augustin. Pour réaliser son projet de fonder une œuvre de presse, il fait appel à Mlle Marie Sidler qui devient co-fondatrice et première supérieure générale de la Congrégation.

Louis Cergneux (1867-1931) : un homme qui avait de grands rêves !Chanoine de l’Abbaye de St-Maurice, il est le fondateur de l’Œuvre Saint-Augustin avec Marie-Thérèse Sidler co-fondatrice de la Congrégation dès 1906. Le Chanoine rêvait de transmettre aux hommes, par le moyen de la presse, la passion pour la charité et la vérité qui animaient saint Augustin, patron de l’Œuvre St-Augustin.

Marie-Thérèse Sidler (1876-1944) : une femme qui nous fait signe aujourd’hui !Mère Marie-Thérèse Sidler a entendu et répondu à l’appel de Dieu pour faire résonner la voix du Seigneur par la diffusion de sa Parole au moyen de la presse catholique. Co-fondatrice, femme de tête et de caractère, elle a lutté pour implanter durablement la Congrégation et sa mission en Suisse.

Saint Augustin (364-430) : « Notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en toi » !Augustin d’Hippone est un des plus célèbres Pères de l’Eglise, ainsi qu’un écrivain prodigieux, un philosophe, un évêque et un ardent défenseur de la foi chrétienne. Mais il est avant tout un chercheur de Dieu, un passionné de sa Parole et le saint patron de l’Œuvre Saint-Augustin. Son message nous atteint en pleine actualité et nous transmet un art de « vivre par temps de catastrophe ». Il nous appelle à l’intériorité, à l’amour authentique qui a sa source en Dieu.

Un chemin pour grandir ! « Vivre heureux, n’est-ce pas connaître et posséder quelque chose d’éternel ? » (Saint Augustin)

La règle de vie nous envoie constamment sur la voie de la recherche de Dieu : « quand on a trouvé Dieu, il faut toujours le chercher encore » (saint Augustin). Elle permet un chemin d’amitié avec Dieu, avec les autres qu’ils soient proches ou lointains. Vivre selon une règle est aussi un chemin de conversion et de sainteté. La vie fraternelle en communauté avec des personnes d’autres cultures est un appel constant à vivre entre nous l’unité dans la diversité. Nous sommes ensemble en marche vers Celui qui nous attend !

« Viens, suis-moi » ! La vocation est un appel unique et personnel de Dieu.

Dans la vie de chaque Sœur de Saint-Augustin, il y a une rencontre avec le Christ et le choix de lui donner sa vie, de mettre Dieu au dessus de tout parce que là se trouve pour elle le bonheur. C’est la réponse à ce « suis-moi » que le Christ a adressée à ses disciples.« Tout amour exerce une sorte de violence ; il ne peut rester inactif dans l’âme de celui qui aime, il ne peut pas ne pas l’entraîner » (Saint Augustin).

En embrassant cette voie, la Sœur apprend à vivre sa vocation chaque jour, dans un effort d’identification avec le Christ et en construisant sa vie sur une vision de foi et selon les valeurs du Royaume. Vouloir être comme le Christ, vivre chaste, libres pour aimer Dieu et son prochain ; pauvre, car dépendante de Dieu, et obéissante parce que sans cesse à l’écoute de la Parole de Dieu.

Les étapes

Vers un engagement religieux définitif pour être consacré comme le Christ pour le Royaume !

– le postulat, 6 mois à 1 année : un temps pour se connaître soi-même et la communauté
– le noviciat, 2 ans en principe : un temps d’initiation à la vie religieuse
– la profession temporaire, 1 année : un premier engagement pour vivre pauvre, chaste et obéissant
– la profession perpétuelle, 3 à 5 ans : un oui « pour toujours ».